e commerce cross border

Et si on passait au e-commerce cross-border ?

Alors que 36,6 millions de Français achètent sur internet, il n’est plus nécessaire de souligner l’importance de la présence digitale pour une entreprise. De nombreux e-commerçants font désormais le choix de se lancer à l’international afin de booster leurs ventes et d’accroître leur visibilité. Le Boston Consulting Group estime d’ailleurs que le chiffre d’affaires annuel du e-commerce cross-border atteindra entre 250 et 350 milliards de dollars en 2025. Le e-commerce cross-border représente donc aujourd’hui un énorme potentiel de croissance et il est essentiel de s’y préparer correctement.

Opter pour une approche personnalisée

Pour bien réussir son développement, il est important de commencer par comprendre que chaque pays mérite une attention particulière. En effet, les pays européens évoluent grâce à une culture qui est propre à chacun ce qui les segmentent en marchés nationaux. Plutôt que de s’éparpiller sur toute la zone européenne, il est conseillé de se concentrer dans un premier temps sur les marchés avec le plus fort potentiel de croissance.

En étudiant la concurrence et en effectuant une étude de marché, il sera alors possible de les identifier et de savoir si la cible sera réceptive au produit proposé.

Par ailleurs, si les gros marchands en ligne arrivent à vendre à travers l’Europe, c’est parce qu’ils adoptent une approche locale pour chaque pays. Bien que les Européens acceptent d’acheter auprès d’un pays membre de l’Union Européenne, il est préférable de s’adresser à eux avec un message localisé pour optimiser ses chances de conversion. Pour cela, il faut évidemment s’adresser aux potentiels clients dans leur langue, mais également aller au delà de la simple traduction de son site e-commerce en adaptant son design, son image de marque et parfois même ses produits. .

Pour s’étendre en Europe, Amazon a par exemple dû adapter ses technologies et proposer le check out en un clic.

Marketplace vs site internet

D’après une étude FEVAD de 2014, les marketplaces représentent 21% du chiffre d’affaires des plus gros e-commerçants français. Leur utilisation est largement répandue dans les pratiques digitales européennes. Ces solutions permettent généralement une introduction par étape dans un nouveau pays. En effet, les marketplaces ne nécessitent pas une supervision vigilante puisque l’attention est concentrée sur une plus petite gamme de produits. Ils permettent également d’écouler les stocks et de toucher une cible différente de celle qui visite le site internet.

Après cette phase de test sur les marketplaces, il faudra alors envisager de déployer son propre site à l’international. Cela nécessite de mettre en place une stratégie SEO adaptée à chaque pays afin de travailler son référencement naturel à l’international. Il faudra alors choisir les bons moteurs de recherche, identifier les mots clés les plus pertinents en fonction de son audience puis faire traduire ses contenus.

Il est conseillé de confier son projet de traduction à un traducteur professionnel, qui sera capable de choisir les termes les plus adaptés à l’audience locale.

La solution d’embaucher quelqu’un en interne reste coûteuse et il peut être parfois difficile de trouver un traducteur certifié. Les services de traduction professionnels facilitent maintenant cette opération et promettent un gain de temps pour une traduction de qualité. La communication et le marketing doivent également être traduits et adaptés pour chaque marché.

Une fois son site e-commerce traduit, il faudra ensuite penser à faire traduire ses supports marketing et ses communications de service client.

Le Guide de l’e-commerce cross-border en Europe de Textmaster développe encore plus précisément tout ce qu’il y a à savoir pour réussir son expansion européenne. Il aborde notamment les modalités administratives à prendre en compte en plus de donner des conseils précis dans sa spécialité qui est la traduction professionnelle.

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